Les taux d’intérêt vont-ils augmenter ? Voyons cela à travers l’histoire

Cette année (2021), l’actualité financière fait les gros titres sur la hausse des taux d’intérêt aux États-Unis. Il n’est pas surprenant que les taux d’intérêt finissent par augmenter. Nous devons être prêts pour cela.
Nous vivons dans un environnement de taux d’intérêt bas, où le coût des emprunts pour les gouvernements et les institutions est inférieur à la moyenne historique. Il est facile de constater que les taux d’intérêt sont à leur plus bas niveau générationnel, mais saviez-vous qu’ils sont également à leur plus bas niveau depuis 670 ans ? Lorsque les taux d’intérêt se maintiennent à des niveaux historiquement bas pendant de longues périodes, il est facile d’oublier que ce qui descend finit par remonter.
Le tableau ci-dessus présente les taux d’intérêt attachés à des prêts remontant aux années 1350. Si l’on examine le coût de la dette, il est clair que l ‘argent n’a jamais été aussi bon marché pour les gouvernements qu’aujourd’hui: les taux d’intérêt fixés par la dette publique ont rapidement diminué, alors que l’économie mondiale s’est rapidement développée. Les récentes crises financières (2007/2008) ont poussé les taux d’intérêt juste au-dessus de zéro afin de stimuler les dépenses et les investissements.

Le deuxième graphique ci-dessus montre la baisse des taux d’intérêt réels mondiaux au fil des siècles. (Les taux réels tiennent compte de l’inflation et sont calculés en soustrayant l’inflation du taux nominal). Data montre comment les taux réels moyens sont passés de 5,1 % dans les années 1300 à une moyenne de 2 % dans les années 1900, pour s’établir à 1,3 % entre 2000 et 2020.
La baisse des taux d’intérêt a coïncidé avec celle des rendements obligataires. Il existe une forte corrélation économique entre les deux : la baisse des taux d’intérêt entraîne une hausse des prix des obligations et une baisse des rendements obligataires. Inversement, une hausse des taux d’intérêt entraîne une baisse des prix des obligations et une hausse des rendements obligataires.
Depuis les années 1300, les rendements des obligations mondiales sont passés de plus de 14 % à environ 2 %. Le troisième graphique ci-dessous illustre comment les taux d’intérêt réels et les rendements obligataires nominaux semblent suivre une ligne de tendance similaire au cours des sept derniers siècles.

Si l’on s’attend maintenant à ce que les taux d’intérêt aux États-Unis (la première économie mondiale) entament une nouvelle marche vers le haut, rien n’indique qu’ils seront suffisamment élevés pour prendre d’assaut le marché, à moins que l’inflation ne reprenne. Dans une telle période, il est bon de surveiller l’inflation et, surtout, l’évolution du bon du Trésor à 10 ans, un indicateur économique classique. Les variations de son rendement ne sont pas seulement une indication de la confiance des investisseurs, elles ont aussi un impact sur le coût des prêts hypothécaires et des autres prêts à la consommation et aux entreprises.
Dans l’ensemble, un portefeuille polyvalent avec une bonne répartition des actifs entre les placements à revenu fixe et les placements en actions vous protégera et vous donnera peut-être une longueur d’avance en cas de tempête.
Jusqu’à la prochaine fois, investissez dans vous-même, faites fructifier vos actifs.
Never Miss New Content. Subscribe To My Newsletter.
Get Access to My Latest E-Book with a curated list of Best Quotes on Money, Investing and Entrepreneurship, to boost your Financial Growth.
You have Successfully Subscribed!